K) Le phénomène de la pauvreté

14 décembre 2008

La pauvreté qui n’était auparavant que dans quelques quartiers, désormais s’étale dans l’île de Montréal. Selon la carte de la défavorisation adoptée par le comité de gestion de taxe scolaire de l’île, on compterait à présent autant de personnes ayant un faible revenu dans le quartier d’Ahunstic-Cartierville que dans Hochelaga-Maisonneuve. Le comité de gestion de taxe scolaire se base sur les recensements de Statistique Canada, pour savoir qu’elles écoles ont besoin d’aide financière et par la même occasion ils peuvent dresser une carte de défavorisation. Il y a 25 ans, les spécialistes disaient que la pauvreté touchait les quartiers au sud de Montréal et montait vers le nord de chaque côté de la rue St-Denis, jusqu’à l’autoroute Métropolitaine. Prenant la forme d’un « T » inversé. Puis en 1991, le « T » devint un « S », le haut touchant Montréal-Nord. Par la suite, les zones de pauvreté s’étendaient d’est en ouest, jusqu’à aujourd’hui où l’on retrouve des endroits défavorisés à Pierrefonds considéré avant comme un quartier aisé et à Pointe-aux-Trembles. Ce phénomène pose des problèmes, plusieurs nouveaux développements se construisent, par contre ils visent une clientèle plus aisés financièrement. Donc ces nouveaux développements font fuirs les moins nantis. Par exemple, la pauvreté diminue dans le centre de la région, au Plateau-Mont-Royal, car les loyers sont à la hausse. D’autre part, il s’en suit des points positifs et cela permet la création d’un milieu social plus sain.                                                  

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